Chapelle de Kerhero
Au-dessus de la porte méridionale de la chapelle de Kerhero figurent deux dates : 1749 et 1896. La première se rapporte à un ancien édifice dont on ne sait que fort peu de choses. Luco ignorait même sa dédicace à Notre-Dame. Le 26 décembre 1789, alors que la Révolution était déjà en marche, la chapelle reçut une nouvelle cloche placée sous l'invocation de la Vierge par ses parrain et marraine : Louis-Guy de Langle, président à mortier du Parlement de Bretagne, et demoiselle Marie-Renée de Langle. Dans la seconde moitié du 19e siècle, elle bénéficia à diverses reprises de réparations, notamment en 1872 où furent établis des tirants métalliques pour empêcher les murs de se déverser. En 1874, on remplaça la cloche.
Cependant, la vieille chapelle continuait de menacer ruine et la décision fut prise de la reconstruire, d'où la seconde date de 1896. Un vitrail dédié à Notre-Dame des Sept Douleurs vint aussitôt préciser son titre et le pardon se célèbre le troisième dimanche de septembre.
En 1910, la chapelle fut pourvue d'un nouvel autel en pierre blanche fourni par Rouillard d'Angers. Elle a connu en 1943 une restauration complète pour la mettre au goût du jour.
A côté de la dévotion à Notre-Dame des Sept Douleurs s'est développé le culte de saint Georges et, vers le milieu du 20e, la procession s'augmentait d'un cortège de chevaux.
Extrait de "Eglises et Chapelles du Pays de Locminé" du chanoine Joseph Danigo (UMIVEM, 1991)