Chapelle Sainte-Catherine (16e - 17e)
Au cours des deux siècles qui
courent de 1789 à 1982, la chapelle subit bien des vicissitudes.
Les deux prêtres de Plounévézel,
ayant embrassé le parti des Révolutionnaires en 1791, sont nommés dans
des paroisses plus importantes dont les titulaires sont réfractaires
(refus de prêter serment à la Conxtitution civile du clergé). La
chapelle, faute de desservant, est abandonnée. Elle sert d'écurie. Ce
n’est que sous la Restauration (Charles X) que le culte y est rétabli,
sous forme de deux pardons annuels.
Les prêtres de la paroisse doivent
réduire le bas-côté, faire modifier le mur sud afin d'y inclure les
arcs ogivaux délimitant les vitraux. Mais vers 1870, la chapelle menace
ruine et l'Evêque doit en interdire l'accès. Une nouvelle restauration
est entreprise à la fin du 19e siècle.
Ravagée par deux crues gigantesques
de l'Hyère (perte des meubles et vêtements sacerdotaux en 1925-26), la
chapelle est tant bien que mal entretenue (chaulage des murs intérieurs
vers 1930) ; cependant, le recteur menace les parents des enfants
gardant les vaches autour de la chapelle d'« aller chercher les
gendarmes» si les gamins persistent à casser les vitraux à coups de
pierre. À partir des années 1960, la chapelle n’est plus utilisée et
son délabrement matériel s'accentue d'année en année jusqu'en 1982.
Source : site officiel de Plounevezel