Chapelle Notre-Dame-du-Temple (1150)

On l'appelle aussi chapelle de Sainte-Croix.

Elle doit son nom à l'ordre dont elle a appartenu. En effet, elle aurait été fondée par les Templiers de la Commanderie de Lanouée en Yvignac.

Après la disparition de l'ordre des Templiers, elle a appartenu à la famille Du Guesclin (Pierre du Guesclin la fit reconstruire au 14e), seigneur de Plancoët, dont les armes sont gravées au-dessus de la porte principale.
Devant la chapelle, on trouve un calvaire à bubons qu'on construisit pour protéger la population contre la peste.

On dit qu'elle a eu le pouvoir de protéger le village de Montbran lors de l'invasion anglaise en 1758, époque de la bataille de Saint-Cast. Les Anglais auraient prit peur en voyant la Vierge pleurer. Elle pleurait tellement qu'il fallut deux hommes pour l'essuyer de jour comme de nuit.
Une autre version de la légende dit que, lorsque les fidèles s'étaient retrouvés dans la chapelle pour implorer la protection divine, une tempête se déchaîna, le ruisseau grossit et les troupes anglaises ne purent continuer leur route, et la statue se serait couverte de sueurs.

Légendes locales

Les Templiers ont été mis en état d'arrestation la nuit du vendredi 13 octobre 1307. La tradition orale locale rapporte qu'ils eurent vent de leur prochaine incarcération. Ils embarquèrent aussitôt sur un navire en partance pour Aberdeen en Ecosse et échappèrent ainsi à la "question".

Deux d'entre eux ne purent partir: le Maître et un chevalier qui, chevauchant dans les environs, furent interceptés par une troupe de malandrins commandée par "Capitaine sans façon". Le combat était inégal et nos deux templiers furent laissés pour morts sur le bord du chemin.

Pris de remors, un jeune malandrin, Jean de Ploubalay, fit demi-tour après l'attaque dant le but d'ensevelir les deux templiers. Il s'aperçut alors que le Maître du Temple respirait encore. Il le soigna et le sauva.

Une légende conte que, depuis cet événement, Jean de Ploubalay vit dans un souterrain qui relie la tour de Montbran à la chapelle. Il n'en sort que par les nuit sombres. Sa barbe est si longue qu'il doit la porter sur son épaule pour marcher. Elle es très touffue et ressemble à un sac de grains.

La tradition rapport que, tous les anniversaires du 13 octobre, la chapelle du Temple s'illumine d'une lumière étrange. Deux hommes y pénètrent: un jeune et un vieux, vêtus à la mode d'autrefois. Le plus âgé, le Maître du Temple médiéval, debout, bénit le jeune, Jean de Ploubalay, agenouillé et le fait chevalier du Nouveau Temple.

Une autre légende raconte qu'à proximité de la chapelle, près d'un lavoir, existe un puits fort curieux: la margelle, très basse, est recouverte d'une planche de chêne circulaire où s'ouvre une trappe carrée. Au fonds du puits se trouve une dalle de pierre qu'il ne faut surtout pas soulever, sinon toute la contrée serait inondée.