Chapelle Saint-Laurent
Le texte et la photo suivants sont extraits du site de Breiz Santel qui relate le travail faramineux réalisé par différentes associations de rénovation et de reconstruction de chapelles.
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Sur la commune de Kervignac, au village du même nom, la chapelle passe pour avoir
appartenu aux Templiers, et l'on venait y demander la guérison des difformités
corporelles. Sur son placître se tenait une foire très suivie.
Une pierre hémisphère indique qu'un culte a été déjà pratiqué à l'âge de fer.
La chapelle actuelle conserve encore aujourd'hui quelques éléments architecturaux du 12e
siècle.
Située dans un quartier peu habité, cette chapelle, de plus en plus négligée, eut à
souffrir, pendant la dernière guerre, de l'occupation des soldats.
Vers 1960, sa toiture était trouée, une poutre s'était effondrée et la végétation l'envahissait.
Délaissée de tous, elle fut rasée en 1972 et ses dépouilles dispersées dans d'autres
chapelles.
Ce fut la dernière chapelle de la paroisse à disparaître.
Elle reste ainsi dans l'oubli jusqu'en 1992 où à l'initiative de Pierrick Rio, jeune
prêtre kervignacois, une poignée de personnes constituent un comité de sauvegarde :
"Les Rebâtisseurs de Saint-Laurent" dont le but est la reconstruction, à l'ancienne,
de l'édifice.
Un travail de longue haleine commence, car de la chapelle, il ne reste que des ruines
enfouies sous les ronces.
Et c'est ainsi que le 18 juillet 1993, après 44 ans d'interruption, a lieu le premier
pardon de Saint-Laurent, sur les ruines de sa chapelle.