Chapelle Sainte-Elisabeth

En 1888, un ancien responsable de patronage dans la région parisienne et à Angers, prie dans la crypte de l'église où se trouve le tombeau de saint Donatien et Rogatien. Francis Joulain veut retourner en Belgique où il doit fonder une œuvre pour la jeunesse. Pendant sa prière, une idée lui vient. Pourquoi partir en Belgique quand, dans le quartier Coulmiers, les enfants traînent dans les rues ; il faudrait les occuper, trouver un local, une église moins éloignée que saint Donatien.

Coïncidence : M et Mme Biton, très éprouvés par la mort d'une fillette de 14 ans, proposent de donner un terrain pour y établir ce « relais » religieux.

M. Joulain pousse sa promenade jusqu'au boulevard Sébastopol où des garçons jouent, se bousculent, s'ennuient. Il les convainc de venir jouer dans le jardin et dans le local de la rue de Coulmiers.

Tous les dimanches et jeudis, M. Joulain est là avec ses garçons, pour des jeux, mais aussi pour leur donner les premiers rudiments de la foi.

L'abbé Leclainche, dans le bulletin, compare « la voix de Dieux au coup de sifflet de l'arbitre ». Il rappelle aux enfants qu'en arrivant, ils doivent aller faire une prière à la chapelle. Celle-ci devient paroissiale en 1941.