Chapelle Saint-André

Son existence est attestée dès 1382 en tant que prieuré dépendant de l’abbaye de Saint-Gildas-des-Bois. Cette chapelle remplace un lieu de culte édifié en 1895 avec les pierres en excédent de la nouvelle église St-Sauveur à Bouvron que l'on venait de démolir sur l'emplacement d'une ancienne chapelle primitive. On y voit une statue de Saint-André en bois polychrome et datée du XVIIIème siècle.

La chapelle est dédiée dès le Xe siècle au premier apôtre du Christ, saint-patron de la paroisse. Un prieuré est construit à coté de la chapelle, et subsista jusqu'à la Révolution. Au Moyen-Âge, autour de la chapelle, on érige une maladrerie, où les lépreux trouvent refuge et réconfort....La chapelle semble avoir été une halte pour les pèlerins vers Saint-Jacques de Compostelle ou la Terre Sainte. Le site Saint-André a été longtemps un important centre d'affaires et de foire, cette Foire Saint-André, même transférée au bourg, garde une importance notoire. L'édifice de 1895 avait été payé par les habitants du Châtel, hameau où se trouve la chapelle Saint-André. Ils réunirent 100 francs pour payer les frais de maçonnerie, après avoir obtenu du curé Meslier qu'on leur abandonne la belle statue de saint André qui se trouvait dans la chapelle Saint-Mathurin qu'on avait décidé de démolir pour agrandir le cimetière. L'architecte de la nouvelle église, M. Ganachaud, leur offrit gratuitement les matériaux avec les excédents de la nouvelle église. La balustrade du chœur de l'ancienne église servit de clôture extérieure au nouvel édifice, petit. En 1962 une généreuse donatrice offrit de rebâtir une chapelle plus grande qui fut édifiée un peu en retrait du chemin devenu route. La bénédiction eut lieu le 30 septembre 1962 par le chanoine Bachelier, ancien professeur au Petit Séminaire des Couëts. Jean Briand en fut l'architecte et dirigea les travaux. La table sainte est celle de l'ancienne église des XI ème et XII ème siècles, la cloche vient de l'école Sainte-Marie (ancienne école publique des garçons) tenue autrefois par les frères de Ploërmel.

 
(Merci à Louis-Benoît Greffe - La France des Clochers)